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Impromptus légers
29 septembre 2006

La peinture sans dessous dessus (1)

boucher ("l'odalisque blonde", ou "Portait de Louise 0'Murphy" de Boucher, 1752) Ce nu rose et potelé fit scandale et sensation en son temps et ne laisse toujours pas de marbre malgré notre habitude d'images plus suggestives et de canons plus éthérés. Alors pourquoi donc ? Ce tableau attire l'oeil par bien des manières: la cambrure, la jeunesse du sujet, la fraîcheur du traitement, le désordre savamment ordonné du lit qui raconte le hors-champs de l'histoire. Et surtout toute la composition mise en place pour faire converger le regard vers le centre du tableau dont l'objet est... le sexe de la demoiselle. Car le placement des bras, des jambes, en plus d'accentuer cette pose offerte aux regards, dessinent des obliques qui ramènent l'oeil au "coeur" du sujet. Et si l'on remarque que cette jeune fille n'est ni une nymphe, ni une déesse, ni une bacchante, bref qu'il n'y n'a aucune justification culturelle à la montrer si indécemment dévêtue, on comprend mieux la provocation, pour l'époque, de ce tableau.
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Commentaires
K
Bonjour<br /> <br /> cette Louise était d'après certaines études une des jeunes maitresses du roi libertin Louis 15 en 1756 qui avait un harem de jeunes filles parfois à peine pubères comme cette Louise O'Murphy. Ces jeunes maitresses étaient offertes au roi dans un foyer spécial et on sait qu'elles servaient d'atouts à certains interêts politiques...<br /> <br /> <br /> Voila ce que je sais d'elle...<br /> <br /> Kamel de LYON
P
Pour moi, ces tableaux devaient être les images pronographiques de l'époque et je pense qu'on abusait bien plus impunément que maintenant des jeunes filles, très jeunes même.<br /> Et même si l'époque avalisait ces moeurs, elles n'en étaient pas moins pédophilies.<br /> <br /> Amitiès<br /> <br /> P@sc@l
M
Il a fait aussi une odalique dans la même attitude, sur fond de velours bleu. ça devait être une position qu'il affectionnait particulièrement !<br /> Dans le "Sommeil de Vénus", la fille est plus pudique, mais son corps plus alléchant (allusion peu fine au Nutelle de Dam).<br /> Ce sont des hymnes à la femme, à l'amour.<br /> Du libertinage, certes, mais pas de voyeurisme et encore moins de pédophilie comme le dit Pascal.<br /> <br /> Biz<br /> <br /> Mathys
D
il manque juste un pot de Nutella
F
Chez Boucher la carnation est d'un rose franc,avec du créme, des ors, de la blondeur; chez Boucher la chair n'est pas un peché mais un plaisir fondant , comparable à une patisserie; chez boucher la femme est libertine mais pas encore libre; tout son esprit est refoulé dans sa chair, par le regard de l'homme.
Impromptus légers
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