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Impromptus légers
17 avril 2007

Mais quand reverai-je...

La_Hague2

(Pointe du Bec de l'Ane, côte de la Hague)

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy la qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son age! Quand revoiray-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminee, et en quelle saison, Revoiray-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage? Plus me plaist le sejour qu'on basty mes ayeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaist l'ardoise fine: Plus mon Loyre Gaulois, que le Tybre Latin, Plus mon petit Lyré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur Angevine. Poème de Joachim Du Bellay (1522-1560), ... et aujourd'hui chanson de Ridan dont vous pouvez voir le clip fort sympathique chez "Sirenemelusine"

La_Hague

(Pointe des Treize Vents, côte de la Hague)

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Commentaires
F
quels jolis paysages plein d'immensitude et de silencitude... ça donne envi d'air pure!!!<br /> Biz Flo
N
ça me donne très très envie d'y aller y faire un tour !!!magnifique endroit !!... allez.. si il fait beau j'y vais le week end prochain :-)
L
Berlioz > ils s'accordent bien çà la musique je trouvent.<br /> Henri > Ha bon ? Tu veux aller faire des photos au bord de la mer ? :=))))<br /> Ilung ta > "super" à ce que j'ai entendu dire, en effet.<br /> Sav > nostalgie nostalgie...<br /> Didier > tu m'as appris un truc ! (et je confirme, tu n'es pas à un âge trés avancé ;=)))<br /> Alberto > de la nostalgie, justement, pour mon petit pays.<br /> Caco > et oui, on est dans le même bateau ;=)))
C
Comme elles me touchent, ces paroles d'outre-temps... elles me parlent des douleurs, des déchirements d'une époque bien contemporaine.<br /> Certains parviennent à retrouver leur pays. Et à y rester, enfin. Je me, et te, le souhaite.<br /> <br /> Merci pour le lien :)
A
Je connais bien cette poésie apprise à l’école dès mon jeune âge... Maintenant, loin de mon pays, il m’est resté surtout le vers : “Quand revoiray-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée... de ma pauvre maison”.<br /> Mais toi, qu’as-tu avec cette poésie pleine de nostalgie ?
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